Microsoft évite l'amende UE grâce à la séparation de Teams

2 godzin temu
Le drapeau européen symbolise l'autorité réglementaire de l'UE en matière de concurrence technologique (Image symbolique - Générée par IA) Upday Stock Images

Microsoft a échappé vendredi à une amende de l'Union européenne pour abus de position dominante concernant son application Teams. La Commission européenne a accepté les engagements du géant américain qui va séparer définitivement son logiciel de visioconférence de sa suite bureautique comprenant Word, Excel, PowerPoint et Outlook.

Les promesses de Microsoft visent à « répondre aux inquiétudes soulevées par la Commission en raison des liens entre Microsoft Teams et les applications de bureautique très populaires », explique l'exécutif européen. Le groupe va proposer des versions de ses suites logicielles sans Teams à prix réduit et permettre aux clients ayant déjà des licences de passer à des versions sans l'application de visioconférence.

Selon Le Figaro, Microsoft facilitera également le fonctionnement d'applications concurrentes de Teams dans Windows et autorisera le transfert de données vers ces solutions alternatives. La Commission salue ces mesures qui vont « ouvrir le marché à d'autres fournisseurs d'outils de communication et de collaboration en Europe ».

Origines de l'affaire Slack

L'affaire avait débuté en juillet 2020 par une plainte de la start-up américaine Slack pour concurrence déloyale. Confrontée à des pertes de parts de marché dans les messageries d'entreprise, Slack avait attaqué Microsoft auprès de la Commission européenne avant d'ętre rachetée par Salesforce, comme le rapporte Le Figaro.

La Commission avait ouvert une enquęte pour pratique anticoncurrentielle en juillet 2023. D'après BFMTV, les premières tentatives de séparation de Teams en 2024 avaient été jugées insuffisantes par l'exécutif européen, contraignant Microsoft à renforcer ses engagements en mai 2025.

Enjeux concurrentiels

Franceinfo précise que Microsoft risquait des pénalités pouvant atteindre 10 % de son chiffre d'affaires annuel mondial ou 5 % de son chiffre d'affaires quotidien en cas de violation de ses engagements. La Commission espère ainsi « rétablir une concurrence loyale » sur le marché des outils collaboratifs européens.

Microsoft avait assuré lors de la présentation de ses engagements renforcés qu'ils « représentent une solution claire et complète aux problèmes soulevés par les concurrents et qu'ils offriront plus de choix aux clients européens ».

Sources utilisées : "Le Figaro", "BFMTV", "franceinfo" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.

Idź do oryginalnego materiału