Jordan Bardella ne mâche pas ses mots : "On ne peut pas tenir deux ans comme ça". Le président du Rassemblement national considère la dissolution de l'Assemblée nationale comme inévitable pour résoudre la crise politique actuelle, en opposition frontale avec Emmanuel Macron. Le chef de l'État avait pourtant qualifié ce scénario de "politique-fiction".
La pression monte sur le gouvernement de François Bayrou, qui fait face à un vote de confiance décisif le 8 septembre. Selon Le Figaro, ce scrutin pourrait conduire à la chute de l'exécutif. La France insoumise et le Rassemblement national menacent tous deux de censurer le Premier ministre.
Un soutien populaire massif
Les Français semblent donner raison à Bardella plutôt qu'à Macron. D'après un sondage BFMTV-Elabe, 69% des citoyens soutiennent une dissolution de l'Assemblée nationale si le vote de confiance échoue. Cette proportion révèle un décalage profond entre l'opinion publique et la position présidentielle.
Comme le rapporte BFMTV, François Bayrou dispose exactement de neuf jours pour éviter une crise institutionnelle majeure. Le temps presse pour le Premier ministre, pris en étau entre l'opposition de gauche et d'extręme droite.
Macron campe sur ses positions
Emmanuel Macron reste déterminé à servir son mandat complet jusqu'en 2027 malgré la crise politique, selon Sud Ouest. Le président refuse catégoriquement d'envisager une nouvelle dissolution, seulement quelques mois après les élections législatives anticipées de l'été.
Cette position tranche avec la réalité parlementaire fragmentée. L'absence de majorité absolue rend le gouvernement vulnérable aux alliances de circonstance entre oppositions.
Sources utilisées : "Le Figaro", "Sud Ouest", "BFMTV" Note : Cet article a été édité avec l'aide de l'Intelligence Artificielle.